Pascale Fonteneau

PRÉSENTATION
Pascale Fonteneau, née en Bretagne (29 avril 1963) d'une mère allemande et d'un père français, vit depuis un bout de temps à Bruxelles. Si on lui pose la question, déclare avoir délibérément choisi la branche noire de la littérature. Adore regarder sous les jupes de la société avec un petit sourire en coin et ne cesse d'inventer des histoires, des petits bouts de vie très quelconques qui s'égarent sur le chemin du destin et s'écrasent tragiquement contre un mur de cynisme et de fatalité. A écrit des nouvelles, des pièces radiophoniques et des romans qui ne parlent finalement que d’une chose : de nous. Diplômée en journalisme et communication à l’Université Libre de Bruxelles, elle s’est occupée de festivals de cinéma, de polar et de littérature, d’ateliers d’écriture, de la programmation francophone de Passa Porta et travaille actuellement à mi-temps à Indications, association dont la mission est d’amener les jeunes à la critique par la pratique des arts. Tout un programme.

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Pascale FONTENEAU, Comment (et pourquoi) j’ai mangé mon amant, Onlit, 2023, 18 €, ISBN : 9782875601643Hélène a tout pour être heureuse. Un mari, des enfants, un boulot stable et peu de soucis matériels. Elle mène une vie sans histoires avec un petit goût de trop peu, un rien d’amertume sans doute lié au manque de tendresse que lui témoignent ses proches. Un mari cadre dans une banque, qui aime tout anticiper et prévoir, fort de ses certitudes, une fille juriste qui s’inscrit dans le sillage du père, un fils brillant qui s’apprête à partir au Japon.Dans la compagnie d’assurances où elle assure la direction des contentieux commerciaux, elle reçoit les confidences d’Isabelle, dont le fils semble filer un mauvais coton. Une petite voix en elle lui murmure la petitesse…


Le Carnet et les Instants

Même s’il trouve des adeptes sous format numérique, le livre reste un objet que l’on tient en mains et qui s’appréhende par le regard, le toucher des doigts et plus encore. C’est reparti ! tient presque dans le creux de la main, avec sa reliure annelée, et il attire les yeux avec les couleurs chaudes de sa couverture jaune aux caractères d’un rouge irisé. Celle-ci tournée et devenue la dernière, on découvre la facture d’un papier cartonné et doux et, très vite, cette citation liminaire de Christian Dotrement, qui donne le ton : « J’ai l’air de fragmenter comme ça en réalité j’unis ».Suivent douze titres, chapeautant 3 à 4 pages chacun, répondant aux douze mois de l’année et secondés d’un sous-titre en lien évident ou non avec celui-ci. Le plus…