Bastien, ours de la nuit


RÉSUMÉ

Dans une ville en hiver, Sébastien se prépare à passer la nuit dehors. Il se fait un abri de carton. Une fois endormi, l’ours Bastien s’échappe de lui. Cet ours, c’est le rêve de Sébastien, sa chaleur partie faire un tour. En vadrouille, l’ours rencontre d’autres marginaux. Il rêve aux temps anciens où les forêts régnaient à la place des villes.

Un album subtil et juste, qui traite d’une façon inattendue des laissés pour compte. À la lisière du réalisme magique, loin de tout propos moralisateur, l’ouvrage fait la part belle à ses personnages, ainsi qu’à l’onirisme.




COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS

À PROPOS DES AUTEURS
Sara Gréselle
Illustratrice de Bastien, ours de la nuit

Née le 21 février 1988 à Levallois Perret, France

Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Arts, section Design d’Espace, Paris Ecole Internationale de théâtre de mouvement, LASSAAD, Bruxelles

Formée aux arts appliqués à l’ENSAAMA à Paris, je m’installe à Bruxelles en 2012 et sors de l’école de théâtre LASSAAD en 2014. Pour moi, théâtre du mouvement et dessin sont deux domaines qui se complètent. Ma technique principale est le crayon, parfois le collage ou le monotype. Je pars souvent d’une émotion, de ce qui me met en mouvement, pour créer une image. J’aime chercher l’attitude des personnages, capter leur expression et les faire jouer dans l’espace de la feuille comme s’il s’agissait d’une scène de théâtre. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2019 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2021


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Selon certaines croyances et traditions, tout humain est lié à un animal-totem (parfois même à plusieurs) dont il peut percevoir des signes dans la réalité visible, mais qu’il ne peut rencontrer que dans le monde invisible, celui des rêves, des voyages chamaniques et autres méditations de l’inconscient. L’artiste Sara Gréselle a peut-être trouvé le sien au détour d’un songe prémonitoire, flottant autour d’elle après son réveil et évoqué à son comparse Ludovic Flamant : elle illustrait un album intitulé Bastien, ours de la nuit. Ce titre, oniriquement puissant, n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et son écho persistant a mené à une merveilleuse réalisation graphico-textuelle éponyme.L’ursidé,…


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