Je venais de fêter mon douzième anniversaire lorsque je rencontrai monsieur Brahimi pour la première fois. Je fus tout de suite frappé par la forme grotesque de son nez. Personne n’aimait ce vieil homme laid, gros, ronchon, sorte de Scrooge oriental. Mais il possédait des doigts de fée et on venait de loin pour lui rendre visite. Craintif, je poussai la porte de l’atelier poussiéreux. Quel mystère le luthier de Bagdad dissimulait-il derrière sa rustre carapace ? C’est ce que j’allais bientôt découvrir…
La gondole de l'Orient Express
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