Les dinosaures de la cantine





À PROPOS DES AUTEURS
Dominique Maes
Illustratrice de Les dinosaures de la cantine

Je suis né en 1957, à Bruxelles. L'année de ma mort m'est encore inconnue. Je suis un auteur illustrateur vivant. Passionné depuis toujours par le dessin et le plaisir de raconter,adolescent, j'invente un système discret pour croquer quelques monstres pendant les heures scolaires: une planche à dessin coulissant dans le pupitre et un pot d'encre de chine dissimulé dans le trou de l'encrier... Rapidement, ce stratagème me conduit à l'Académie des Beaux Arts de Bruxelles (humanités artistiques) puis à l'Institut Saint Luc où j'étudie le graphisme. Après avoir travaillé comme graphiste et illustrateur dans différents secteurs de la communication, je m'installe en 1988 à la campagne et partage mon temps avec mes trois enfants, les roses et l'illustration de livres de fiction ou documentaires narratifs souvent écrits par mon ex femme, Colette Hellings. Ensemble, jusqu'en 1998, nous allons créer de nombreux albums chez Casterman, Archimède et Pastel (l'Ecole des Loisirs-France). Sollicité par Pierre Sterckx, j'enseigne l'image narrative à l'Ecole de Recherche Graphique (ERG) et à l'Institut St. Luc pendant une dizaine d'années. Cette expérience débouche sur la création d'un atelier privé: l'Atelier d'Illustration, dont les premiers élèves publient leurs livres (octobre 1999). J'illustre mes propres histoires ou celles d'amis complices, publiées par différentes maisons francophones: l'Ecole des Loisirs (Archimède et Pastel), Kaléidoscope, Mijade, Alice jeunesse, Albin Michel, Magnard... et travaille aussi avec les éditions Clavis, implantées en Belgique néerlandophone. Mes livres sont traduits et publiés aux Etats Unis, au Brésil, en Corée, en Israël, en Autriche, en Allemagne, au Danemark, en Finlande... Nommé pour trois ans (1999-2001) par le CNL (Centre National du Livre à Paris), je fus le premier belge à participer à cette commission importante pour le soutien de l'édition jeunesse francophone. En Belgique, je suis l'un des fondateurs de l'AILE (Auteurs et Illustrateurs des Livres d'Enfance) et j'ai été membre du comité belge de la SCAM. En septembre 2000, je me suis réinstallé à Bruxelles dans un appartement situé au-dessus d'une bibliothèque et enseigne à nouveau à l'ERG. Depuis juillet 2001, j'assume la direction artistique des éditions Alice jeunesse. En 2003, j'illustre davantage les textes d'amis poètes: Carl Norac, Jean Hugues Malineau, François David... et écris de nombreux récits pour d'autres illustrateurs. J'enseigne l'image narrative à l'EPAC (dans le Valais suisse) et prépare des dessins tendres et cruels, des nouvelles et un roman qui s'éloignent du livre de jeunesse.


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Quelle que soit sa rigueur, on le trouve toujours trop long, trop froid, trop déprimant. L’hiver suscite peu notre enthousiasme : on peste lorsqu’il s’installe et on ne le célèbre que quand il disparaît. On tente même de le chasser à coup de carnavals, de le mater à force de proverbes, c’est dire ! La neige et ses jolis flocons n’emportent pas notre adhésion non plus. Certes, on s’en réjoui durant une séance de luge, elle intrigue par son atmosphère magiquement ouatée, on la contemple bien au chaud  derrière une fenêtre, mais elle nous hérisse sous les pneus, nous désole en flaques boueuses, nous brûle par ses gerçures. Décidément, l’hiver est la mal aimée de nos saisons. Ce qui est assez injuste pour lui car «  [il] est comme tout le monde. / Il n’aime pas le froid. / Mais c’est son boulot, voilà. / À l’école, il voulait faire printemps, / mais c’est un métier plutôt rare  ». De plus, «  [d]es quatre saisons, l’hiver est celle qui raconte le plus d’histoires. / Ce sont les mois où on a envie de se serrer les uns contre les autres. C’est sans doute une explication  ». Cela paraît un prétexte parfait pour Carl Norac qui nous offre à envisager ce temps de ralentissement, de calme et de préparation, à la lorgnette d’historiettes amusantes, inattendues et poétiques. Dans Vent d’hiver , on croise notamment une maman aux joues goûts framboise et fraise, des Finlandais aux fesses bleues, un bonnet réceptacle de pensées, un skieur en habit d’ours, un bonhomme de neige affreusement maussade. Et le plus attachant d’entre tous ces personnages parfois farfelus est monsieur-madame (selon les pages) Hiver, un être solitaire, rêveur, résigné, facétieux et amusé : «  On dit que l’hiver est triste, mais on se trompe. Il rigole beaucoup. Par exemple, si vous allez près d’un étang gelé, souvent vous entendez un craquement. Craquement, c’est seulement quand l’hiver a trop envie de rire. Il craque de rire. Il s’éclate.  » Qui l’eût cru ? Comme de coutume, la prose, rêveusement décalée, tout à fait personnelle, de Norac chatouille l’esprit du lecteur, petit ou grand.La découverte de ce livre se niche sans doute dans les dessins de la Gantoise Gerda Dendooven. Le public francophone la connaît (peut-être) un peu moins, alors qu’elle est une mine admirable du paysage graphique flamand, en ébullition hallucinante. Le trait de Gerda souffle comme le vent hivernal : de façon saisissante, un peu piquante, brute. À l’aide d’une palette réduite (essentiellement, du bleu, du blanc, du rouge), elle crée un univers vif, un brin désuet (elle aurait pu illustrer La semaine de Suzette ou un almanach du début du 20e siècle), très évocateur tout en s’inscrivant en résonnance avec une tradition flamande affirmée (planent les ombres indistinctes des Breughel, des Permeke et autres Masereel). Quelle joie pour nous que le Poète national de Belgique / Dichter des Vaderlands multiplie ces collaborations sans-frontières ( Vent d’hiver est déjà le treizième de ses opus illustrés par un talent du Nord) ! À présent, nous avons le cœur à chanter : « Oh ! Vive le vent, vive le vent… » Samia Hammami Au travers de courts textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, l'auteur raconte les aventures de personnages représentant des saisons autour du thème central de la période hivernale. Ce livre rassemble de petits textes poétiques, tour à tour drôles ou oniriques, sur l’hiver. Le mariage puis le divorce de Madame Hiver et de Monsieur Printemps, les péripéties d’un bonhomme de neige au mauvais caractère, un hiver peu pressé de laisser sa place, l’invention du rhume… autant d’aventures qui parlent de saisons, de neige, de froid… à se raconter au coin du feu ! Car comme le dit l‘auteur dans une…

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