Onnuzel, c’est un gamin de huit ans. Il vit dans le Molenbeek des golden sixties avec sa mère et sa petite soeur. Onnuzel ne comprend rien au monde, mais il se pose beaucoup de questions, du genre : où est mon père ? pourquoi il est parti ?
Que voici un petit livre singulier ! Thierry Robberecht, nous plongeant dans les Golden Sixties, y épouse la perspective d’un garçon de huit ans, qui vit sans père, à l’ombre de sa mère et de sa sœur, exposé à la condescendance ou à l’hostilité des voisins, de la grande famille, sidéré/pétrifié par le non-dit et le trop-dit jusqu’à se muer en « empoté » (onnuzel) distrait et maladroit.L’écriture est assurée, juste :
– Tu t’es lavé les dents ? – Oui, Maman. – Tu mens. Je vois une grande croix sur ton front.
Les secrets de famille, les tabous, l’absence de communication parentale transparente et mature projettent dans les cordes de…
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