Le moulin à images





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Princesse Bryone

Il était une fois la Bryone, une plante toxique et magique aussi appelée navet du diable. Est-ce celle-ci qui donne son nom à cette jeune princesse et à la légende qui lui est attachée ? Une légende que revisite pour nous Ludovic Flamant sous la forme sombre du conte. Et comme dans tous les contes, il y a la princesse, le roi autoritaire et surtout la forêt obscure et tentatrice. Il y a aussi l’ombre de la folie qui plane sur les protagonistes. Une démence, une obsession attisées par le secret sylvestre que Bryone cherche à percer. C’est que Bryone se sent à l’étroit dans ce château, dans ce village où les cloches de l’église, lancinantes, résonnent en elle comme un chœur : Ô qu’as-tu vu Bryone ? Nous voulons voir aussi… Nous tournons avec avidité les quelques pages du volume, lecteurs impatients de savoir ce que les yeux de Bryone ont vu. On le sait, la forêt est le lieu fantastique et terrifiant où l’inanimé prend vie, où les perceptions se troublent pour faire surgir les dimensions cachées du féerique. Ô qu’as-tu vu Bryone ? Nous voulons voir aussi… Oui, Bryone, dis-nous ce que masquent les fourrés au fond du jardin. La lisière est proche. Allez vas-y ! Brave les interdits ! Défie les codes ! Nous serons à l’écoute, attendrons les dévoilements de ton inconscient révélé au contact de la nature mystérieuse. Bryone, as-tu, comme Blanche-Neige, souffert les arêtes tranchantes des arbres griffus ? Ou bien n’est-ce qu’une hallucination ? Allez, dis-nous ! Ô qu’as-tu vu Bryone ? Nous voulons voir aussi… Vous voulez savoir ? Une seule chose à faire, emprunter le même chemin que la princesse, la suivre à la trace, s’aider des images-collages de Sara Gréselle pour la pister et dévorer ces lignes …comme un ogre ! Rony Demaeseneer La Princesse Bryone est une enfant comblée : choyée et protégée, ses moindres désirs sont exaucés. Il n'empêche qu'elle est enfermée entre les hauts murs du château de son père, alors qu'à l'horizon la forêt se dresse, tentaculaire. L'histoire finira mal. Il nous est confié que ce « Cahier » a été réalisé d'après une légende transmise par l'artiste Goldrajch. On connaît Stephan Goldrajch pour ses performances textiles. Ses masques sont exposés dans le monde entier. La légende de la Princesse Bryone lui aurait été racontée dans un bus à Jérusalem. Elle serait originaire d'Europe de l'Est. Goldrajch s'en est emparé, exprimant l'espoir que « chaque année un nouvel artiste se l'appropriera et évoquera le monde extraordinaire disparu, dont la légende de Bryone transmet le souvenir ». Pour 2019 en tous cas, ce souhait se trouve brillamment rencontré! Même grâce dans les mots et dans les dessins, Princesse Bryone est une pépite que l'on devine portée avec la même ferveur par l'auteur, l'illustratrice et l'éditrice.…

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Le petit Izoard de poche

Parallèlement à son activité de poète, Jacques Delmotte (Izoard est un pseudonyme) avait longtemps enseigné le français dans l'enseignement secondaire technique et professionnel. Quant à Angel Beatove, on nous dit que son œuvre se construit sous forme de séries thématiques et qu'elle procède d'un questionnement sur l'humain et sa relation au monde. Leurs deux noms sont liés à la ville de Liège. Le premier y est né en 1936 et y est mort en 2008. D'origine espagnole, le second vit et travaille dans la cité ardente. Sans doute est-ce la première fois que des poèmes du premier et des dessins du second sont publiés dans une collection destinée prioritairement aux enfants. Poèmes et dessins qui peuvent paraître difficiles, voire hermétiques. Pas seulement pour un enfant mais pour tout un chacun peu familiarisé avec le langage poétique. "La poésie d'Izoard nécessite, non pas tant une initiation, mais une immersion, une confiance, un abandon". Je trouve cette précision en forme de conseil sous la plume de Gérard Purnelle dans un dossier publié par l'Université de Liège. Laissons-nous donc immerger avec confiance et abandon dans la trentaine de poèmes choisis par Béatrice Libert – directrice de la collection Carré d'as. (On nous assure que des poèmes, Jacques Izoard en a écrit près de 7.000!) Certains d'entre nous seront sans doute aidés par le cahier d'activités inséré en fin de volume. D'autres – et j'en suis – entrerons dans les mots d'Izoard par la porte de l'humour. Ainsi page 6 : "Je tombe de sommeil/tout endormi, tout habillé./Je tombe de sommeil/tout éveillé, tout engourdi./Je tombe de sommeil/tout au fond d'un grand rêve./Et je rêve que je tombe/de sommeil et je m'éveille./Je m'éveille tout nu./Je m'éveille tout cru,/Je respire à…